Interview Sonia Hays

Sonia Hays a rejoint l’IRIAF en septembre 2018 comme responsable du service scolarité et événementiel.

Nouveau poste, nouvelles missions, nouvel environnement, qu’en dire ?
Mon parcours en significatif de ce que je suis et de ce à quoi j’aspire. Je suis très peu routinière car la routine m’ennuie. Un nouveau poste signifie apprendre des règles, des outils, des fonctionnements, des contraintes nouvelles et découvrir une nouvelle équipe. Tout ceci se fait dans un environnement nouveau et ici cet environnement est très agréable. D’ailleurs, j’ai été frappé par la qualité de l’accueil que j’ai reçu de la part des uns et des autres. C’est un accueil qui a été et qui reste chaleureux. Cela a facilité beaucoup mon intégration et la mesure des missions qui me sont confiées.

Quel est ce parcours significatif de ce que tu es ?
Après une carrière qui a débuté dans le secteur privé, j’ai rejoint l’université de Poitiers sur un poste de contractuel à l’agence comptable. Il faut dire que j’ai toujours été attirée par les chiffres ! Lors de ma titularisation, il y a une quinzaine d’année, mes missions concernaient la reprise d’étude au sein du SAFIRE, le service commun de l’université de Poitiers d’accompagnement à la formation, l’insertion et la réussite. Au bout de quelques années, j’ai muté sur un poste à l’IAE dans le service finance de cette composante. J’en suis partie pour être responsable financière à la faculté des sciences du sport. Construire et gérer le budget est vraiment une mission qui m’attirait. C’est pourquoi j’ai de nouveau rejoint l’IAE, cette fois-ci, comme responsable financière pour travailler à la gestion d’un budget bien plus important qu’à la Faculté des sciences du sport. Enfin,  j’ai « mis les pieds » à Niort sur le pôle une première fois en accompagnant le directeur de l’IAE à une réunion sur l’organisation financière du pôle. La réflexion que je me suis faite alors était « c’est ici que je veux travailler » ! J’ai été attirée par l’environnement et l’ambiance générale. Une autre motivation est d’ordre plus personnel, mon fils est au centre de formation des chamois. J’avais envie de me rapprocher de lui. C’est pourquoi j’ai candidaté sur ce poste à l’IRIAF.

Et maintenant, après 5 mois à l’IRIAF, comment vois-tu les perspectives qui dessinent ton horizon de travail ?
Je suis quelqu’un qui a besoin de faire les choses et de mesurer qu’elles ont été faites. Et « faire » est une activité qui ne manque pas ici ! Dans les missions de responsable de scolarité un travail est en cours sur le rapprochement des modes de fonctionnement des deux filières de l’IRIAF. J’ai bien compris que l’histoire de l’IRIAF avait un grand poids dans sa situation actuelle. Cependant, pour des besoins de lisibilité, de facilité de fonctionnement, de capacité pour le service scolarité à avoir des réponses simples et identiques aux questions qui nous sont adressées quelle que soit la filière, il nous faut adopter un mode de fonctionnement plus uniforme qu’il ne l’est actuellement. Ce travail d’harmonisation était commencé avant moi et il continuera avec moi. De plus, les restructurations actuelles des services centraux ont aussi leur importance. Elles conduisent à imaginer des modes d’organisation autres en composante et entre les composantes. C’est aussi une des perspectives qui impactera dans un avenir proche les missions sur lesquelles je suis actuellement.

Une phrase pour conclure ?
Quand je me lève je ne vais pas « au boulot » mais au travail dans un environnement privilégié !

30% des diplômés Master en emploi en Deux-Sèvres


Mieux que très satisfaisante, l’insertion professionnelle des diplômés de Master est toujours aussi exceptionnelle. En moins de 3 mois, pour les diplômés ayant répondus à notre enquête, 85% sont en activité sur des missions correspondantes à leur formation et 5% poursuivent des études. Réussite que nous devons à la collaboration étroite de l’Institut avec le tissu économique concerné par la mesure et la gestion des risques. Célébrer cette réussite était le maître mot de la cérémonie de remise des diplômes (à voir TV-IRIAF). Impertinente, Inattendue ou Inclassable ou Incroyable, cette cérémonie l’était par l’animation appréciée d’Igor de la compagnie d’improvisation Aline & Cie. Félicitations aux nouveaux diplômés, et, pour eux et pour les partenaires de l’IRIAF qui nous accompagnent, nous n’avons qu’un mot à dire, un mot très court de 5 lettres mais si important et résumant toute notre reconnaissance, MERCI.

Vers la fin des rapports et des soutenances de stage

Rythmant l’année, la période en entreprise (stage ou contrat d’alternance) est le temps d’appropriation des concepts et d’exercice de ses compétences. Trouver son stage ou son contrat d’alternance est une préoccupation majeure pour l’étudiant. L’IRIAF, par choix pédagogique, ne « place » pas ses étudiants, nous considérons que cette recherche fait partie des apprentissages indispensables pour devenir un futur professionnel. Elle est l’opportunité de faire un travail en profondeur sur son bagage de compétences et les preuves de celles-ci, sur ses objectifs à court et moyen terme et sur l’image que l’étudiant souhaite afficher au travers de deux outils : son CV et sa lettre de motivation.

Pour une part non négligeable des étudiants c’est une première. Une première expérience qui servira de point de référence à un parcours professionnel futur. Une première phase de recherche d’un lieu et d’une équipe à laquelle il faut s’intégrer. Une première mise en œuvre de ce qu’il croit connaître et savoir-faire. Une première intégration dans un cadre complétement différent de celui de l’éducation. Une première approche des contraintes liées à un environnement de travail (hiérarchie, attentes, résultats, collègues, horaires…). Généralement ce sera aussi une première réussite qui sera accompagnée par un changement de posture dans l’année qui suivra. Et ce sera aussi une expérience de poids dans sa construction de professionnel ! Ce temps des « premières » est capital.
L’accompagnement de l’étudiant dans cette période est multiforme. Il débute par la connaissance des métiers, la présentation des attendus d’un recruteur, par l’exposé de la notion de compétence, par la mise en place d’un portefeuille de compétences, par des consignes sur le CV et la lettre de motivation. Tous les concepts nécessaires sont transmis aux étudiants par des personnes travaillant au service d’orientation de l’université et par des enseignants accompagnant depuis longtemps les étudiants dans ces démarches. Cependant rien ne vaut la confrontation d’une expérience réelle. C’est le temps du premier refus, de la prise de conscience de l’utilité de l’accompagnement mis en place à l’IRIAF. Accompagnement qui se double alors d’une analyse individualisée des raisons potentielles de ce premier échec. Cet apprentissage par essai-échec incite rapidement à acquérir des compétences indispensables pour atteindre l’objectif professionnel du futur diplômé.

Enfin, cela sera le temps de la première expérience dans l’activité professionnelle visée par l’étudiant. Elle rassure le stagiaire sur sa capacité à contribuer à une mission réelle « dans la vraie vie » et ainsi de pouvoir devenir un professionnel compétent(1). Elle rassure les responsables de la formation sur la bonne adéquation entre les orientations de la formation et les besoins de l’entreprise. Elle favorise la veille sur les évolutions des métiers pressentie à plus ou moins longue échéance. Tous ces échanges renforcent le lien entre les acteurs de la formation et les collaborateurs des entreprises. Cette chronique, renouvelée chaque année avec des étudiants différents, mobilise tous les acteurs de l’institut pendant la totalité de l’année universitaire et maintient, ainsi, la vitalité de nos formations.

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(1) Les compétences des étudiants issus des formations de l’IRIAF sont souvent bien reconnues dans les services qui les accueillent pour leur stage ; ce qui donne lieu à des stages récurrents année après année. Du fait de la qualité du travail des étudiants, des offres très ciblées sont diffusées uniquement à l’IRIAF. Globalement, chaque année, nous diffusons plus d’offre que de stagiaires/alternants disponibles.

ISSN 2110-5510

Directeur de publication Jean-Marc Bascans

Contact mail iriaf-com@univ-poitiers.fr


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